Apprendre le solfège, les méthodes
L’invention du solfège remonte au 13ème siècle. Depuis, il a régulièrement évolué, il est devenu plus simple et accessible à tous. Avoir une bonne oreille musicale est indispensable, mais le solfège facilite l’apprentissage et l’enseignement de la musique.
Certains musiciens parviennent à reproduire une partition en l’écoutant. Pour la majorité, lire les notes est nécessaire. En plus de réduire la marge d’erreur, la lecture améliore la coordination entre les yeux, les mains et les oreilles. S’ils veulent progresser rapidement, les débutants doivent apprendre le solfège. Que ce soit les études théoriques ou pratiques, adopter une bonne méthode est primordial. Faisons le point sur les différentes approches.
Lire les notes à haute voix pour commencer
La musique utilise huit notes : do, ré, mi, fa, sol, la, si, do. Elles sont toujours représentées de la même manière, les débutants réussiront à les repérer facilement. Avant de jouer les notes au piano, une lecture à haute voix facilite l’assimilation et la mémorisation. Au début, il est mieux de se focaliser sur les gammes simples.
En plus des notes, l’écriture musicale comporte plusieurs éléments : dièse, bémol, triolet, croche…Ainsi que des chiffres et des mots. Savoir déchiffrer les caractères, comprendre les nuances est primordial. Ensuite, vous pouvez les lire à voix haute et reproduire les notes.
La mnémotechnie constitue une technique éprouvée. Par exemple, la phrase "Fait la dormir" vous aidera à retenir les notes Fa, La, Do, Mi.
Quatre piliers de la réussite : régularité, concentration, plaisir et autocritique
L’apprentissage du solfège requiert un effort régulier. Consacrer dix à vingt minutes par jour est recommandé. Il est inutile de se précipiter, prenez le temps de bien observer les variations. L’utilisation d’un métronome vous permet d’avancer à votre propre rythme.
Comme les accords, vous pouvez commencer avec les morceaux simples ou une partition simplifiée de vos chansons préférées. Associer le solfège au plaisir est fondamental. Les risques d’abandon augmentent lorsqu’il devient une corvée.
Si vous rencontrez un problème particulier, sauter le passage est fortement déconseillé. Effectuez une petite pause, consultez vos leçons ou sollicitez l’aide d’un spécialiste afin de mieux comprendre la partition.
Lire et écrire, deux notions complémentaires
Les professeurs de langue insistent sur la nécessité de combiner l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Cette approche et également valable pour le solfège. Dans un premier temps, recopier une partition permet de mieux comprendre les nombreux signes. La méthode est simple : lire, écrire et jouer. Pendant les deux premières étapes, visualiser la position des notes facilite l’exécution.
Pour éviter le découragement, il est mieux de commencer par l’écriture des accords majeurs et mineurs. Ensuite, l’écriture des accords « standards », utilisés par de nombreux compositeurs, favorisera votre progression.
Deux approches complémentaires
La présence d’un professeur de musique favorise la construction d’une base de solide. Il prépare des exercices adaptés au niveau de son élève et l’encourage à se surpasser. L’acquisition du solfège s’effectue alors de manière graduelle.
Si vous préférez apprendre le solfège en autodidacte, de nombreuses ressources sont maintenant disponibles en ligne. Vous avancez à votre propre rythme grâce aux vidéos réalisées par des spécialistes. Des logiciels facilitent également l’apprentissage. Ils combinent la dictée et la reconnaissance des sons.
Toutefois, de temps en temps, il est important de réaliser vos exercices en présence d’une personne plus compétente. Elle déterminera les principaux points à améliorer pour éviter les mauvaises habitudes.